Aller au contenu principal

Mathieu Vieules, à Villeneuve-sur-Vère, "la truffe pour le plaisir et la passion"

Mathieu Vieules, viticulteur au domaine de Philemon à Villeneuve-sur-Vère a planté ses premiers chênes truffiers en 1989...

Mathieu Vieules a planté ses premiers chênes truffiers en 1989.
Mathieu Vieules a planté ses premiers chênes truffiers en 1989.
© Le Paysan Tarnais

Mathieu Vieules, viticulteur au domaine de Philemon à Villeneuve-sur-Vère a planté ses premiers chênes truffiers en 1989, à un moment où la filière renaissait en France et ou la nouvelle technique de mycorhization faisait son apparition. Les plants d'après 1998 étaient en effet d'une meilleure qualité. « Il y avait déjà des truffier sur le secteur. Quand j'étais petit, on allait chercher les truffes sauvages. J'ai planté petit à petit sur des parcelles autour de la maison. » Mathieu Vieules plante donc à plusieurs années d'intervalle, en 1994, 1996, 1997. Il devient trésorier adjoint du syndicat des trufficulteurs du Tarn. Mais le travail de la vigne le détourne un peu du champignon et il délaisse un peu ses plantations et l'activité du syndicat. En 1999 il replante une petite parcelle, puis en 2002 et 2004 : quelques dizaines d'arbres à chaque fois.
Vient le temps des récolte pour les premières plantations... « Sur les parcelles que j'ai planté avant 1994, je n'ai quasiment rien récolté... Les plantations de 1997 ont commencé à produire en 2003. Celles-ci sont un peu plus prometteuses. J'ai essayé de changer de pépiniéristes pour me fournir les plants. C'est plus facile aujourd'hui et l'adhésion au syndicat permet d'avoir des contacts et une petite remise sur les plants. »

Trufficulteur par passion
Sur les terrains où il a planté les chênes truffiers, Mathieu Vieules n'a pas la possibilité d'irriguer. C'est sans doute ce qui explique que sa production n'est pas exceptionnelle. « Je mets bien de temps en temps l'équivalent d'une tonne à eau sur les truffière mais cela ne fait pas le même effet qu'un système d'irrigation par goutte-à-goutte par exemple » analyse le producteur. Et puis le jeune viticulteur ne souhaite pas pratiquer une trufficulture intensive. « On ne remplacera pas les orages de juillet et d'aôut, qui sont très bénéfiques pour la truffe. Malheureusement, ils sont de moins en moins nombreux » fait-il remarquer...

Envie d'en savoir plus ? Retrouvez l'article complet dans le Paysan Tarnais !

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

La ville d'Albi se lance dans le maraîchage

La ville veut produire plusieurs dizaines de tonnes de légumes pour approvisionner sa cuisine centrale.

Un aménagement de bâtiment dans l'air du temps

“Il fallait à tout prix faire rentrer de l'air dans le bâtiment.” Telle était la problématique à laquelle était confronté…

Le gel vient à nouveau compliquer les récoltes dans le Gaillacois

L’épisode récent a touché plus de 30% des parcelles du vignoble, avec des dégâts plus ou moins importants selon les domaines.…

Les Tarnais brillent au concours régional limousin

Sept élevages tarnais se sont distingués le weekend dernier en Ariège et ont porté haut les couleurs du département.

Loup: Etats membres divisés, révision du statut de protection probablement reportée

Les ambassadeurs des États membres ne sont pas parvenus lors de leur réunion du 15 mai à un accord sur la révision du statut…

Le Département et la CA81 honorent les médaillés du SIA

Une réception en leur honneur était organisée à la Chambre d’agriculture à Albi le 23 avril.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais