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Sanitaire
MHE : l'évolution de la situation dans le Tarn

De nouveaux cas ont été détectés dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques. De nouvelles communes tarnaises entrent en zone réglementée.

La semaine dernière, nous vous faisions part de l’apparition de cette nouvelle maladie sur le territoire national, la MHE. Cette maladie vectorielle, transmise comme la FCO par les culicoïdes, provoque quasiment les mêmes symptômes que celle-ci (fièvre, anorexie, boiterie, détresse respiratoire, diarrhée hémorragique, érythème du pis…). La MHE progresse et la semaine dernière, 16 foyers supplémentaires ont été déclarés dans les Hautes-Pyrénées (65) et 3 dans les Pyrénées-Atlantiques (64). La zone réglementée des 150 km autour des foyers s’est donc agrandie et dix communes du Tarn l’ont rejoint depuis le vendredi 29 septembre (cf liste jointe). De plus, un nouvel arrêté ministériel modifiant celui du 23 septembre a été publié le 29 septembre dernier pour une mise en application le 1er octobre.

Les principales mesures sont les suivantes : • Les bovins, ovins, caprins ou cervidés des établissements situés dans la zone réglementée ne peuvent sortir de cette zone (établissement est différent de centre de rassemblement). • Il existe des dérogations pour : - Les retours d'estive sous condition de réalisation sur les animaux d'un traitement de désinsectisation au moment de leur chargement avant le départ ; - Les sorties directement vers un abattoir avec abattage dans les 24 heures suivant l'arrivée - Les sorties pour d’autres motifs vers le territoire national après réalisation sur des animaux protégés par un traitement de désinsectisation d’une analyse PCR MHE négative - À l’exportation selon les modalités définies par les pays tiers importateurs. • Les centres de rassemblement situés dans une zone réglementée peuvent accueillir des animaux issus d’une zone non réglementée, ayant fait l’objet d’une désinsectisation, pour une durée maximale de 48 heures. A leur départ du centre de rassemblement, les véhicules les transportant son désinsectisés. L’instruction technique précisant les modalités et pratiques devrait être modifiée cette semaine pour tenir compte de ces évolutions et apporter des précisions.

A l’heure actuelle, les échanges font toujours l’objet de négociations avec les différents pays membres de l’U.E. et les pays du Maghreb : nous vous tiendrons informés dès que les décisions seront prises.

FCO et MHE, le Tarn entre deux

Pour ces deux maladies, FCO (nouveau variant du sérotype 8) et MHE, la progression sur le terrain semble rapide et les cas cliniques peuvent être plus ou moins nombreux en élevage. La surveillance quotidienne des animaux est importante. En discussion avec votre vétérinaire, la désinsectisation et la vaccination (FCO uniquement car pas de vaccin en MHE) semblent les seules mesures de prévention actuellement disponibles. Bien entendu, si un animal présente des signes cliniques ou que vous constatez un avortement, vous devez contacter votre vétérinaire sanitaire. Sur le site internet www.elevage-tarn.fr vous trouverez les informations au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

La liste des 10 communes tarnaises supplémentaires

• Carbes
• Castres
• Jonquières
• Labruguière
• Lautrec
• Navès
• Penne
• Sainte-Cécile-du-Cayrou
• Saint-Julien-du-Puy
• Le Verdier

Une réunion pour informer la profession

Le lundi 2 octobre, la DDETSPP avait convié l’ensemble des professionnels de l’élevage à Albi pour une réunion d’information sur la situation sanitaire, à laquelle la FDSEA du Tarn a participé. De nouvelles précisions ont été apportées sur les règles à respecter. Dans la zone réglementée, en cas de suspicion, deux analyses doivent être réalisées : une pour la FCO et une pour la MHE. Les analyses pour la FCO sont prises en charge par l’État, mais pas celles pour la MHE. En revanche, dans la zone indemne, la suspicion conduit à une analyse pour détecter la présence de FCO. En ce qui concerne la surveillance, il convient de rappeler que le ministère de l’Agriculture et la direction générale de l’Alimentation ont annoncé qu’un bilan des résultats positifs sera établi chaque jeudi. En fonction de ces résultats, des mesures seront prises pour éventuellement ajuster le périmètre de la zone “à risque de MHE”, de 150 kilomètres autour des foyers.
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