Aller au contenu principal

Les pulvérisateurs passés au crible par le Groupe Dephy

Deux sessions de tests menées par la Chambre d'agriculture du Tarn ont révélé des résultats inattendus sur la qualité de pulvérisation.

Le groupe Dephy de Gaillac multiplie les expérimentations pour juger la pertinence de différentes techniques sur le territoire local. Dans le cadre de la démar-che Ecophyto, certains tests peuvent néanmoins servir à des viticulteurs d'ailleurs et même à des maraîchers, arboriculteurs et agriculteurs. C'était le cas, fin juin début juillet, lors d'un test en conditions réelles pour observer la répartition et la pénétration de la pulvérisation sur la vigne.

Pour cela «nous avons utilisé des planches de rives et du compo bleu, précise Thierry Massol qui anime le groupe Dephy. Nous disposons les planches sur les rangs du passage du tracteur et sur le rang extérieur.» Le conseiller de la Chambre d'agriculture et les viticulteurs avaient pour objectif d'évaluer l'homogénéité de la pulvérisation et de «s'assurer que leur machine ne laisse pas de zones non protégées». Des papiers hydro-sensibles ont ensuite été posés «pour vérifier si les produits pénètrent dans la végétation et protègent bien les grappes.»

DES DIFFÉRENCES FLAGRANTES

Les résultats de ces essais ont révélé des observations qui ont surpris les viticulteurs participants : «Des différences notables, nous permettent de dire si un pulvérisateur est bien réglé, bien utilisé. Mais des questions subsistent notamment à propos de la grosseur des gouttelettes, précise Thierry Massol. Aujourd'hui, la réglementation nous amène de plus en plus vers des buses anti-dérive mais quand nous comptons 2 à 4 gouttes par feuille de vigne est ce que cela est suffisant pour protéger cette feuille ?»

Le conseiller note qu'à ce jour «ces interrogations restent sans réponse». En effet, les produits de contact reposent sur une logique où un maximum de gouttelettes doivent toucher la feuille pour être efficaces, les observations du travail des buses anti-dérive sur les papiers hydro-sensibles sèment le doute sur l'efficacité. Malgré ce brouillard de questionnement, les principes techniques dans le fonctionnement d'un pulvérisateur ne changent pas. Son concept peut être très bon, les buses doivent être de bonne qualité et en état pour assurer une pulvérisation de qualité.

F. Roussel

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

Théo Vergely, sur les traces du père

S’il est officiellement installé depuis le 1er février, Théo Vergely, 21 ans, parcourt l’exploitation familiale depuis son…

Lombers : du biberon à la traite

Animatrice en crèche pendant 10 ans, Jennifer Leurs a décidé de devenir agricultrice. Depuis le 1er janvier 2023, elle exerce…

À Gaillac, la FDSEA et les JA poursuivent la mobilisation

Les agriculteurs tarnais se sont retrouvés le 17 février sur la place de la mairie pour montrer une nouvelle fois leur…

Les producteurs tarnais régalent les visiteurs au SIA

Le BistroTarn fête ses 10 ans cette année, autour des produits emblématiques tarnais. Des produits encore une fois récompensés…

En 2024, la FDSEA veut remettre les têtes à l'endroit

L’assemblée générale du syndicat s’est logiquement concentrée autour des actions de 2023 mais aussi les sujets qu’il faudra…

SIA : des médailles et une rencontre avec G.Attal

Légère baisse de fréquentation pour l’édition 2024 du Salon de l’agriculture mais un moment toujours essentiel pour l’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais