Coopérative
Celia : revalorisation historique des prix
Le prix des broutards et broutardes, toutes races confondues, est à la hausse par rapport à 2024.
Le prix des broutards et broutardes, toutes races confondues, est à la hausse par rapport à 2024.
Lors de ses traditionnelles rencontres de fin d’année, la coopérative Celia présente les premiers résultats de l’année aux éleveurs adhérents. Pour la section Ségala Tarn, l’assemblée générale s’est tenue le mardi 9 décembre au Domaine de la Verrerie à Blaye-les-Mines, en présence du président de la coopérative Henry Peyrac. Concernant l’activité bovine, les achats arrêtés fin octobre 2025 sont quasi stables par rapport à 2024 (49 960). Les achats sont répartis sur les 4 sites d’expédition de la coopérative : Bozouls (40%, Aveyron), Le Pontet (24%, Cantal), St Rémy de Montpeyroux (20%, Aveyron) et Antrenas (15%, Lozère). Côté prix, la coopérative constate une revalorisation historique, autant en broutards que broutardes. De début juillet à fin octobre, le prix des broutards est en hausse de 53% (+ 822€), et + 25% pour les broutardes (+ 362€), toutes races confondues (Aubrac, Salers, Limousin, Charolais). Côté ovin, les achats réalisés sur 10 mois en 2025 sont en baisse de 2,2% (59 950) par rapport à la même période en 2024.
Des filiales porteuses
Les responsables de la coopérative ont également présenté le résultat des filiales de Celia. La situation est satisfaisante pour la filiale d’export Bevimac. L’activité est maintenue autour de 130 000 bovins par an et la conjoncture semble porteuse sur l’Union Européenne, avec notamment un positionnement intéressant sur l’Espagne, profitant aux éleveurs Limousins. L’activité extra-coopérative permet également d’apporter de l’efficacité économique, via des commissions perçues et le développement d’une activité repousse. Pour la filiale Languedoc Lozère Viande, la situation à fin octobre 2025 est aussi satisfaisante. Le chiffre d’affaires est en progression et la rentabilité est toujours dans l’objectif. En conclusion, la coopérative a mis en avant une conjoncture actuelle favorable à la production et repousse des broutards et à l’engraissement des vaches et génisses de qualité bouchère.