Témoignage
Convertir la ferme en bio et préserver ses atouts
Témoignage
Après 10 ans en tant que psychologue, Émilie Combebiac a repris la ferme familiale nichée dans les coteaux de Montvalen. La logique précédente a été adaptée au cahier des charges.

Rares sont les problèmes de mécanisation qui résistent au duo familial de metteurs au point. Exemple avec cette récolteuse à herbes aromatiques.

Avant l’entrée dans le four de séchage (destiné au tabac à l’origine), la sarriette est battue à poste fixe.
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E. Combebiac

La roto-étrille est aussi utilisée pour le semis après le passage du DP12.
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E. Combebiac
Amorcée en 2018, la conversion bio s’est faite dans une logique de transition progressive et constructive. Sans imposer sa vision, Émilie Combebiac voulait sortir du mécanisme précédent lié aux produits de synthèse. Pour autant, consciente de la nature des sols et du relief, elle savait que le défi de l’itinéraire technique bio était important.
Sur les 140 ha de SAU, 104 sont certifiés et les hectares restants le seront en 2022. «Travailler en agriculture biologique faisait partie de mes convictions pour reprendre la ferme familiale. Mon père a mené ses sols sans labour pendant 30 ans et avait renforcé l’aspect conservation des sols. Les difficultés liées aux changements climatiques ont accéléré la décision du passage en bio.»