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Coopelso ne reste pas impuissante face à l’érosion des inséminations

La coopérative d’élevage Coopelso a tenu son assemblée générale plénière jeudi dernier à Soual. L’activité insémination a diminué sur l’exercice 2007/2008. Les équipes sont mobilisées pour fidéliser les éleveurs et conquérir de nouveaux adhérents.

L'ag 2009 de Coopelso, jeudi 26 mars, à Soual.
L'ag 2009 de Coopelso, jeudi 26 mars, à Soual.
© Le Paysan Tarnais

L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.
Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »

Plus d'inséminations premières chez les laitiers
Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »
Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.
L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)
Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.

Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction
« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »
Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.
La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.
L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)
La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.
René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »

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René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour l'exercice précédent. Pour les races rustiques (5681 IAP) la baisse est de 3.3 %. A l'inverse l'élevage bovin lait a plus fait appel que l'année précédente aux services de Coopelso avec 76 937 inséminations artificielles premières soit une augmentation de 8,7 %. La conjoncture favorable à un moment donné avec l'embellie sur les cours du lait a pesé sur ces résultats mais cette situation a été de courte durée. La FCO a également joué un rôle important dans ce tassement du nombre d'IA pratiquées par Coopelso. Et René Guarrigues de s'interroger : « A l'énoncé de tous ces maux, nous pourrions nous dire, avec une certaine fatalité, qu'il n'y a rien à faire. Sommes nous condamnés à assister impuissant à l'évolution de l'élevage et à l'érosion du nombre d'inséminations ? »<br />Aujourd'hui, le gain de productivité obtenu grâce à la génétique en élevage laitier peut entraîner logiquement une diminution du cheptel et donc du nombre d'inséminations. La coopérative étoffe donc son offre de services en matière de conseils et d'accompagnement technique. L'objectif est d'abord de multiplier les visites spécifiques pour convaincre des éleveurs de se lancer dans l'utilisation de l'insémination. Aujourd'hui, 52 % des éleveurs bovins utilisent l'IA ce qui représente 30 % de femelles inséminées sur la zone d'activité.<br />L'autre objectif des équipes, c'est la fidélisation des utilisateurs et la réimplantation de l'activité de façon pérenne sur certaines zones. Là encore, Coopelso enregistre des résultats très encourageants. Sur 6 ans, l'activité s'est développé de 15,5 % sur le troupeau allaitant des 7 départements (avec une hausse remarquable de +74 % pour la race Aubrac)<br />Coopelso propose également depuis 10 ans à ses sociétaires adhérents un programme de fidélité qui permet de collecter des points au travers des relations qu'ils ont avec leur coopérative. Les points sont ensuite convertis en avantages divers.</p><p>Améliorer l'encadrement et le suivi de la reproduction<br />« Depuis plusieurs mois, nous avons mené une réflexion autour des besoins des éleveurs en matière de gestion de la reproduction. Que peut apporter notre coopérative face à l'augmentation de la taille des troupeaux, à la raréfaction de la main d'œuvre et à la nécessité de répondre aux besoins des transformateurs ? »<br />Pour le conseil d'administration et les salariés de Coopelso la réponse est sans doute dans un meilleur encadrement et un suivi plus dynamique des vaches, en particulier entre le vêlage et la mise à la reproduction.<br />La nouveauté cette année, c'est la mise en place d'un service dénommé Repro-contrôle qui poursuit le partenariat engagé entre la coopérative et les vétérinaires. Un nouveau challenge à relever pour les équipes techniques.<br />L'exercice 2007/2008 a été également une année de très fort développement de la technique de synchronisation des chaleurs : + 28.8 % d'IA sur des chaleurs synchronisés (+45.6 % dans le Tarn)<br />La synchronisation des chaleurs concerne 2.7 % des vaches laitières, 11 % des vaches allaitantes et 14 % des rustiques. Dans plus de 80 % des groupages de chaleurs, la technique a été mise en place par un inséminateur dans le cadre des accords passés avec les vétérinaires.<br />René Guarrigues a insisté sur l'importance d'apporter des réponses en ce qui concerne l'amélioration de la productivité numérique, l'augmentation de l'autonomie alimentaire ou la qualité des produits. Malgré les crises qui se multiplient et persistent, il a voulu faire passer un message de combativité. «Je vois des raisons d'espérer. L'avenir des éleveurs passe toujours par une bonne maîtrise technique de leur outil de production. Comme nous le disons parfois sur certains terrains, il faut revenir aux fondamentaux. Notre avenir est encore entre nos mains. »<br /></p><span id="__caret">_</span>L'assemblée générale plénière de ce jeudi 26 mars faisait suite aux assemblées de sections qui se sont déroulées en février dans les 7 départements couverts par la coopérative. René Guarrigues, le président de Coopelso a d'ailleurs souligné que ces assemblées de section avait rencontré un vif succès et que les débats y avaient été nombreux.<br />Au cœur des discussions cette année, la diminution du nombre d'inséminations sur l'exercice 2007/2008 : -1.3 % avec 157 481 IAP réalisées par Coopelso. « On conçoit que notre métier soit fortement lié à des phénomènes conjoncturels que nous ne maîtrisons pas. » Mais loin de rester impuissante face à cette légère érosion des inséminations, Coopelso a réagit. « A l'instar de nombreuses exploitations agricoles, nous avons su mettre en place une politique d'entreprise dynamique qui s'appuie sur une gestion rigoureuse, un renforcement des compétences de ses salariés et un développement commercial encadré. » Si la réussite de l'acte d'insémination reste une priorité, ce qui se passe en amont et en aval de cet acte fait l'objet de toutes les attentions. Le rôle de conseil des techniciens a été considérablement renforcé ces dernières années dans le but d'apporter le meilleur service aux éleveurs. « le conseil d'administration réaffirme sa volonté de rassembler autour de la coopérative tous les éleveurs de sa zone afin de leur permettre d'exploiter au mieux leur cheptel et d'améliorer leur compte autour des métiers de la génétique et de la reproduction. »<p>Plus d'inséminations premières chez les laitiers<br />Le nombre des inséminations premières se décomposent en trois grandes parties : pour les bovins viande, Coopelso a réalisé 74 863 IAP soit 9.8 % de moins que pour

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