Viticulture
Crise viticole : le Tarn demande des mesures de survie
Face à l’effondrement de la consommation, à une paralysie du marché et à des conditions climatiques difficiles, la filière viticole tarnaise tire la sonnette d’alarme.
Face à l’effondrement de la consommation, à une paralysie du marché et à des conditions climatiques difficiles, la filière viticole tarnaise tire la sonnette d’alarme.

“La situation est grave. Jamais la filière viticole n’a connu un tel niveau de détresse.” Dans un courrier adressé au préfet du Tarn, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs plantent d’entrée le décor. Les professionnels du Gaillacois ne s’en sortent plus et le contexte met en péril des milliers d’exploitations et menace l’identité du territoire. Quelles sont les causes de cette crise ? D’abord, la consommation mondiale de vin qui, en 2024, s’est effondrée à 214.2 Mhl (-3.3%), son plus bas niveau depuis 1961, d’après une estimation de l’Organisation internationale du vin (OIV) publiée le 15 avril. “On subit de plein fouet cette baisse de consommation et on constate également les conséquences de la politique internationale, avec des ventes à l’export devenues de plus en plus compliquées”, estime Séverin Blanc, viticulteur à Cadalen et secrétaire général des JA81. “On fait face à une paralysie du marché et un déséquilibre entre l’offre et la demande.