Grandes cultures: Arvalis planche sur sa propre intelligence artificielle générative
Si les réflexions autour de l’intelligence artificielle (IA) générative ont débuté dès avril 2024 chez Arvalis, le projet Arval-IA, financé par le réseau des instituts Carnot, a démarré début 2025, pour un an. « L’idée était de créer notre propre outil en interne, explique Emmanuelle Gourdain, cheffe du service Innovations digitales et méthodologie. Notre charte de bonne conduite est basée sur deux principes fondamentaux : la confidentialité et la déontologie. Pour ce faire, seul Copilot est autorisé pour ne pas diffuser nos propres données, parfois confidentielles, à l’extérieur et seules des sources internes alimentent l’outil pour répondre aux requêtes. Pour enrichir le sourcing, nous n’excluons pas d’ouvrir à terme au web. » Les premiers tests ont révélé un niveau de satisfaction « bon mais pas excellent ». Le niveau d’indexation des documents n’est pas assez précis et parfois, certaines données s’avèrent obsolètes, notamment quand il s’agit de spécialités phytosanitaires retirées du marché. Le projet se termine en fin d’année mais déjà, l’équipe réfléchit à comment valoriser tout ce travail et surtout comment l’améliorer. « Plusieurs questions doivent être posées : comment ouvrir l’outil en interne ? Pour qui ? Pour quels usages ? Quels garde-fous développer ? En tant qu’institut de recherche, nous nous devons d’y répondre et de fixer une stratégie à long terme. » (Anne Gilet)