Influenza/œufs : l’Etat complète l’indemnité pour les pertes subies en 2022-2023
FranceAgriMer a ouvert ce 13 mai un téléservice permettant aux éleveurs de poules pondeuses en zones réglementées pendant l’épisode d’influenza aviaire de 2022-2023 de demander la compensation de 50 % des pertes de marge brute dues aux vides sanitaires prolongés et de 90 % des pertes liées aux destructions des œufs ou à leur moindre valorisation. Cette indemnité vient en complément de celle du dispositif dit « Amont » en faveur des aviculteurs pénalisés. Elle couvre un maximum de 100 jours supplémentaires aux 150 jours déjà indemnisés. Il est en effet possible, comme l'explicite le service de communication de FranceAgriMer, "qu'il se soit écoulé plus de 250 jours entre le dernier œuf pondu avant la période de restriction sanitaire et le premier œuf après la levée des restrictions". Le demandeur recevra entre 500 euros et 180 000 euros, selon la décision du DG de l'office. Contacté au sujet de cette indemnisation, Yves-Marie Beaudet, président du comité interprofessionnel CNPO, la juge correctement calibrée. Il souligne que l’enveloppe consacrée de 1,3 million d’euros, est un reliquat de l’enveloppe d’indemnités pour 2021-2022 ; une manne supplémentaire dont les producteurs d’œufs pénalisés en 2023-2024 ne pourront bénéficier.