Lait : l’apport total mal contrôlé par les OP, faute de moyens (FranceAgriMer)
Alors que les éleveurs laitiers adhérents d’une organisation de producteurs (OP) doivent apporter tout leur lait au transformateur auquel ils sont liés contractuellement (règle de l’apport total), cette obligation semble peu contrôlée par les OP. Lors de la Journée des OP Laitières le 25 juin à Paris, FranceAgriMer a indiqué que les OP contrôlées – trois chaque année – ne respectaient pas l’obligation de contrôle de l’apport total. En cas de non-conformité, l’OP est tenue de se mettre en règle sous 12 mois. FranceAgriMer propose alors un accompagnement pour arriver à mettre en place ce contrôle au sein de l’OP et a mis au point un guide méthodologique pour se mettre en conformité. Le manquement au contrôle de l’apport total, s’il persiste au-delà d’un an, débouche théoriquement sur un retrait de la reconnaissance officielle, ce qui n’est pas arrivé selon FranceAgriMer au seul motif de non-conformité sur l’apport total. Ce défaut de contrôle de l’apport total s’expliquerait par les ressources humaines limitées de nombreuses OP, qui sont souvent de petites structures. Dans un communiqué paru le 25 juin, la FNPL se distingue des OP en demandant à l’État un assouplissement de la règle de l’apport total du lait du producteur au transformateur. « L’apport (…) ne doit pas nécessairement être total puisque, aujourd'hui, il faut permettre aux producteurs de diversifier leurs acheteurs, sans pour autant quitter leur OP. »