Lait : moins d’un éleveur sur dix envisage d’augmenter la taille de son cheptel (étude)
Une étude menée par Innoval (conseil/génétique en élevage), en partenariat avec l’Ifop et Valorial (innovation agricole et agroalimentaire), montre «une vraie résistance psychologique à l’augmentation de la taille des cheptels» parmi le millier d’éleveurs interrogés, indique une synthèse de l'étude communiquée le 27 juin à l’occasion de la sortie du livre Anticipons l’élevage de demain (à l’horizon 2035). Dans les cinq à dix ans à venir, seuls 8% des producteurs de lait envisagent d’accroître la taille de leur troupeau. Dans le même temps, 10% prévoient de réduire leur cheptel, 23% de l’abandonner et 59% de le maintenir à effectif constant. La dynamique diffère légèrement pour les moins de 40 ans. Ces derniers sont 11% à vouloir augmenter la taille de leur cheptel et 68% à vouloir le maintenir. Ils ne sont que 5% à envisager de l’abandonner, mais 16% prévoient tout de même de réduire la taille de leur troupeau. Le sondage révèle que les plus jeunes éleveurs sont aussi les plus optimistes sur l’avenir de leur métier : 87% sont optimistes dans la tranche des 18-29 ans, 70% chez les 30-39 ans, 61% chez les 40-49 ans et 51% chez les plus de 50 ans. Plus d’un tiers des éleveurs citent le «manque de visibilité sur le prix du lait», la «lourdeur des tâches administratives» et la «pénurie de main-d’œuvre» parmi leurs trois préoccupations principales.