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L'Amour est dans le Pré : Jean-Louis cultive la terre... et l'espoir de trouver l'amour
L’agriculteur tarnais participe à la nouvelle saison de “l’Amour est dans le Pré” et espère trouver quelqu’un avec qui partager son quotidien à la ferme.
L’agriculteur tarnais participe à la nouvelle saison de “l’Amour est dans le Pré” et espère trouver quelqu’un avec qui partager son quotidien à la ferme.

Au cœur de la commune de Cagnac-les-Mines, Jean-Louis At, 54 ans, fait vivre l’exploitation familiale centenaire, qui se transmet de génération en génération depuis 1910. Mais pour cet éleveur passionné, c’est une autre quête qui a démarré, celle de l’amour. Jean-Louis est à l’affiche de la vingtième saison de l’émission “L’Amour est dans le Pré” diffusée sur M6 et espère trouver celle qui voudra faire un bout de chemin avec lui.
Même si au départ, il n’était pas vraiment à l’origine de son inscription au casting : “ce sont des copains qui ont envoyé ma candidature. J’étais persuadé que ça n’irait nulle part et puis finalement, on a retenu mon profil”, se souvient-il. Après des échanges réguliers avec la production de l’émission, le tournage du portrait de Jean-Louis, censé donner envie aux prétendantes d’envoyer une lettre, a été réalisé en 2024 puis diffusé en janvier dernier. “J’ai vu débarquer chez moi une dizaine de personnes avec plusieurs caméras. C’est impressionnant quand on n’est pas habitué à tout ça mais tout est fait pour te mettre à l’aise et que tu restes toi-même”, raconte Jean-Louis, qui se définit comme quelqu’un de timide. Et sa rencontre avec l’animatrice Karine Le Marchand ? “On ne la voit pas avant le tournage. Ce que l’on voit à l’écran, c’était mon premier échange avec elle. C’est pour cela que cela paraît si authentique. C’est quelqu’un de très simple, qui se met à ton niveau et qui te rassure immédiatement.”
"J'ai découvert une autre facette de moi"
Après la diffusion, toute la famille et les amis sont ravis. Le portrait reflète fidèlement la personnalité de Jean-Louis, un homme jovial, passionné par son travail et ses bêtes, et aux petits soins pour sa mère Lucette avec qui il vit seul depuis le décès de son père. Mais derrière ce quotidien bien rempli, l’agriculteur ressent aujourd’hui le manque d’une présence à ses côtés, quelqu’un avec qui partager les joies de la vie à la ferme. “Après 50 ans, on sent la solitude arriver. Tu es tout seul dans ton lit et les autres ils sont mariés, alors tu te dis qu’il manque quelque chose.” Jean-Louis recherche une femme qui aime la vie, aime s’investir dans la société et qui serait prête à venir emménager avec lui et sa mère. En revanche, pas de critère physique particulier, “mais le regard c’est le plus important”.
Si Jean-Louis ne peut pas dévoiler la suite de son parcours dans l’émission, il n’en retient pour l’instant que du positif. “Je suis aux anges. Que cela se passe bien ou pas pour moi, j’aurais dit la même chose. J’ai découvert une autre facette de moi-même. S’exposer de cette façon, cela donne de l’assurance et une confiance en soi”, se réjouit le Tarnais.
Pour découvrir les premières rencontres avec ses prétendantes, rendez-vous ce lundi 25 août à 21h sur M6.
Des prix “pas assez rémunérateurs”
Installé en EARL depuis 1994, Jean-Louis At est éleveur de veau d’Aveyron et du Ségala, comme l’étaient ses prédécesseurs des années en arrière. La tradition perdure et il possède aujourd’hui 50 mères et 70 hectares en tournesol, blé, colza et cameline, qu’il cultive pour l’alimentation de ses bêtes et pour la production d’huile.
Les veaux produits sur l’exploitation sont vendus à la SA4R. Comment se porte le marché aujourd’hui ? Jean-Louis témoigne : “le veau label était un produit phare il y a encore quelques années mais la situation a évolué aujourd’hui. Le label n’est pas assez rémunérateur par rapport au veau standard. Face au développement des maladies animales comme la MHE ou la FCO, le manque de veau se fait aussi ressentir chaque année. Personnellement, il va m’en manquer plus de 20%. Ce n’est pas négligeable et on ne fait rien pour nous aider. Les pouvoirs publics nous promettent des choses que l’on ne voit jamais concrètement dans nos fermes.”