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L’installation au cœur de la dernière session de la Chambre d’agriculture

Vendredi 17 juin, lors de la session de la Chambre d’agriculture du Tarn, un point complet sur l’installation a été fait avec des témoignages et une table ronde.

Sandrine Miot et Marius Boutonnet ont témoigné de leur expérience de nouvel installé lors de la session.
Sandrine Miot et Marius Boutonnet ont témoigné de leur expérience de nouvel installé lors de la session.
© Le Paysan Tarnais

Après la présentation et les discussions autour des éléments statutaires, la session de la Chambre d’agriculture de ce vendredi 17 juin a été consacrée à l’installation. L’idée était de mettre en avant les nouveaux enjeux liés à la création d’entreprise en milieu agricole. L’un des plus importants d’après l’économiste Loïc Steffan qui participait aux débats, étant le travail sur la recherche de la valeur ajoutée. Pour cet enseignant chercheur à l’Institut national universitaire Champollion les agriculteurs ont beaucoup évolué sur cette question ces dernières années. «Ils étudient de plus en plus les besoins pour proposer une offre en répon-se. Ce n’est ni plus ni moins que ce que l’on appelle du marketing. En agriculture comme dans les autres secteurs de l’économie, il faut être entrepreneur !»

L’expérience des deux jeunes agriculteurs venus témoigner lors de cette session illustre le rôle essentiel de cette question des marchés dans leur projet. Deux modèles économiques très différents, mais qui correspondent tous les deux à une stratégie d’entreprise bien définie. Sandrine Miot, installée en maraichage biologique sur la commune de Crespinet début 2014, a par exemple fait le choix des circuits courts. «Je commercialise environ 20 paniers par semaine. Je fais aussi quelques marchés. Pour moi, c’était essentiel de produire pour des gens que je vois, avec qui je peux ête en contact. C’est très épanouissant. En amont, cela demande beaucoup d’organisation pour mettre en place les différentes cultures et avoir toujours une offre suffisante. Il faut arriver à bien visualiser les choses.»

Marius Boutonnet, qui a rejoint l’exploitation familiale à Valdéries en 2013, s’est lui tourné vers les productions «intégrées». «Mon père fonctionnait avec 40 ha de SAU, une trentaine de limousines et un atelier de 100 places en veau de boucherie. Comme ce dernier était intéressant économiquement, nous avons décidé de le developper pour permettre mon installation qui s’est faite sans surface supplémentaire. Nous avons donc monté un bâtiment pour passer à 340 places en veaux de boucherie. Nous avons également démarré en parallèle un atelier de volailles. Avec quelques années de recul, je suis vraiment satisfait de ces choix. Sur le plan financier et personnel. Ce sont des productions qui demandent beaucoup de suivi, d’analyse. Il faut être très pointu dans la gestion, c’est très motivant.»

S. Lenoble

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