Loup : mise en consultation du nouveau cadre des tirs, possibles sur déclaration
Le gouvernement a mis en consultation, jusqu’au 19 décembre, l’arrêté « fixant les conditions et limites » des destructions de loups, résultant de l’abaissement de son statut de protection. Comme attendu, les tirs de défense ne seront plus soumis à autorisation individuelle, mais deviendront accessibles sur déclaration pour les élevages ovins et caprins dans les zones prédatées (cercles 0, 1 et 2), pour un an maximum. Les mesures de protection ne seront plus obligatoires pour bénéficier des tirs ; les éleveurs ayant protégé leur troupeau disposeront d’un régime plus favorable (autorisation de trois ans, accès aux louvetiers, à la brigade loup et aux tirs de prélèvement, indemnisation au-delà de la deuxième attaque). Dans certains cas, des autorisations resteront nécessaires, et elles seront soumises à condition. C’est le cas des élevages de bovins et d’équins, qui devront – comme aujourd’hui – avoir mis en place « mesures de réduction de la vulnérabilité ». C’est aussi le cas des communes du front de colonisation (cercle 3), où les éleveurs devront au préalable réaliser des tirs d’effarouchement et produire « des éléments permettant d’apprécier la pression de prédation ». Dans tous les cas, après le tir, les éleveurs « informent immédiatement le préfet du département », déclenchant la vérification et la prise en charge du cadavre par l’OFB et permettant le suivi du plafond national, inchangé (19 % de la population lupine estimée).