Aller au contenu principal

Elevage
Marc Puech, éleveur ovins lait, au Fraysse : «La luzerne n’a que des avantages !»

Marc Puech est éleveur sur la commune du Fraysse. Cela fait bientôt 10 ans qu’il a investi dans un séchage en grange afin de fonctionner avec du foin de luzerne et arrêter les achats de correcteur azoté. Témoignage.

Marc Puech : "Pour moi, il n’y a aucun doute, la luzerne n’a que des avantages !"
Marc Puech : "Pour moi, il n’y a aucun doute, la luzerne n’a que des avantages !"
© Le Paysan Tarnais

Il y a bientôt 10 ans maintenant, que Marc Puech, éleveur ovins lait au Fraysse, a installé un séchage en grange sur son exploitation. «Je voulais supprimer les achats de correcteurs azotés. Pour cela, j’ai voulu baser la ration des brebis sur le foin de luzerne. Le séchage en grange s’est rapidement imposé pour sécuriser ce système. J’ai profité d’un CTE pour avoir une aide à l’investissement. Aujourd’hui, je suis complètement satisfait de ce changement d’alimentation. Pour moi, il n’y a aucun doute : la luzerne n’a que des avantages !»

 

Plante nutritionnellement riche, la luzerne résiste bien aux conditions sèches, elle demande très peu d’intrants et c’est un excellent précédent pour les céréales ! Que de demander de plus ? Marc Puech a rapidement atteint ses objectifs en terme d’autonomie alimentaire. «J’ai maintenu, à la baisse, les correcteurs azotés la première année. Je n’avais pas encore terminé la modification de l’assolement. Il me restait encore pas mal de ray-grass d’Italie. Dès la campagne suivante, j’avais la surface nécessaire en luzerne et j’ai décidé de supprimer totalement le tanné de la ration. Non sans inquiétude. Mais finalement, il n’y a eu aucun problème : on a même gagné 50 litres de lait par brebis.»

 

Pour Marc Marin, technicien ovin lait de la maison de l’élevage du Tarn qui suit cette exploitation, rien d’étonnant à ces résultats. «Le séchage en grange permet d’avoir un foin de luzerne d’excellente qualité. Dans ce système, la luzerne ne sèche pas au champ : elle peut être rentrée à 60% de MS. Elle est manipulée à minima pour conserver le plus de feuilles possible. Du coup, les chantiers se déroulent sur des fenêtres beaucoup plus courtes. On peut intervenir plus souvent et donc récolter au stade optimal de maturité de la plante.»



Envie d'en savoir plus ? Lisez le Paysan Tarnais !
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

Rendez-vous les 6 et 7 avril à Réalmont !

La célèbre foire d'avril ouvrira ses portes le 6 avril pour 2 jours de convivialité autour de l’agriculture. 

À l'agglo Gaillac-Graulhet, "on marche aussi sur la tête"

TFNB, accès à l’eau, aménagement des routes, les agriculteurs tarnais ne sont pas satisfaits de la politique agricole sur le…

Matthias Bascoul : agriculteur dans l'âme !

Depuis sa plus tendre enfance, Matthias se projette dans l’exploitation familiale. Après des études en biologie, il renoue…

La dure poussée du Paulownia dans le Tarn

Le Paulownia a un potentiel de croissance époustouflant dans les conditions idéales mais que penser de lui dans les conditions…

Réalmont : les éleveurs tarnais récompensés

Découvrez tous les résultats aux concours départementaux Blonde d'Aquitaine, Limousine et Prim'Holstein

Foire de Réalmont : "C'est l'esprit de groupe qu'il faut considérer !"

La Foire de Réalmont, ça commence ce samedi. Mais pour les Réalités Réalmontaises, cela fait bien plus de 6 mois qu’elle est…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais