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Paul Mondoly, vétérinaire à Lacaune, "l’examen, c'est la base du suivi du troupeau !"

Paul Mondoly est vétérinaire sur Lacaune. Il donne son point de vue sur la démarche et les formations "éleveurs infirmiers".

Paul Mondoly, vétérinaire à Lacaune.
Paul Mondoly, vétérinaire à Lacaune.
© Le Paysan Tarnais

Le Paysan Tarnais : Depuis plusieurs années, vous organisez avec la maison de l'élevage, des formations «éleveur infirmier» sur votre secteur. Quel est, pour vous, le point fort de cette formation ?
Paul Mondoly : Selon moi, la formation "éleveur-infirmier" (qui se déroule sur un jour et demi) a pour objectif de donner aux éleveurs une méthode d'examen de l'animal.
Par manque de temps, l'éleveur ne fait souvent qu'un examen sommaire et passe tout de suite au traitement ce qui le conduit à commettre des erreurs.
Il faut savoir que l'examen complet d'un animal passe par trois phases :
- repérage de l'animal au sein du troupeau,
- examen à courte distance pour noter les symptômes majeurs,
- examen rapproché : 7 gestes sont à pratiquer pour un examen complet.
De cet examen découlera ou ne découlera pas un diagnostic.
Le deuxième volet de cette formation porte sur la pharmacie vétérinaire tant d'un point de vue pratique que législatif.

Le Paysan Tarnais : S'il arrive à faire un diagnostic, l'éleveur peut alors administrer seul les médicaments à son animal ?
Paul Mondoly : Oui, à condition que la maladie identifiée soit inscrite sur son protocole de soins. Il sait alors quel traitement appliquer. Si ce n'est pas le cas, il est préférable qu'il contacte son vétérinaire. Si plusieurs bêtes sont malades dans le troupeau, la prudence s'impose. : une vérification auprès du vétérinaire est conseillée. Dans tous les cas, c'est l'éleveur qui est le premier maillon de la chaîne. D'où l'importance de prendre le temps de réaliser l'examen de l'animal. C'est la base de la bonne conduite sanitaire d'un troupeau : un examen minutieux et un protocole de soins actualisé et vous êtes parés pour être un bon infirmier de votre troupeau !

Le Paysan Tarnais : L'éleveur ne risque-t-il pas de prendre la place des vétérinaires ?
Non l'éleveur ne remplacera pas le vétérinaire qui doit rester son partenaire privilégié. Il ne le remplacera pas car :
- le domaine de la pathologie est bien plus vaste que celui rencontré dans un élevage donné,
- la pathologie évolue dans le temps (exemple : apparition de la FCO).
Dans tous les cas, il y a une adaptation permanente que seul le vétérinaire est susceptible d'avoir.
Cette formation permet une collaboration plus efficace dans un climat de confiance entre éleveur et vétérinaire.

 

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