Prairies : la campagne s’achève sur un déficit de 9 % par rapport à la normale (Agreste)
Après un été sec et un automne idéal pour l’herbe, la campagne 2025 des prairies permanentes s’est conclue, au 20 novembre, sur un déficit de production de 9 % par rapport à la période de référence 1989-2018, constate Agreste (ministère). Dans un premier temps, le printemps et le début de l’été ont été marqués par un « manque de pluie » et des « températures parfois très élevées ». « Au 20 août, le déficit de pousse atteignait 23 % », rappelle le service de statistique du ministère de l’Agriculture dans une note le 27 novembre. L’herbe a ensuite profité des excellentes conditions de fin d’été et de l’automne, à savoir « des précipitations régulières et des températures sans excès ». En septembre, octobre et novembre, « la production a dépassé de 50 % la production habituelle ». Au niveau géographique, le bilan est « très hétérogène », selon Agreste. Dans une bande de la frontière belge aux Pays de la Loire, les éleveurs enregistrent d’importants déficits (65 % de la moyenne en Hauts-de-France, autour de 75 % en Île-de-France, Normandie et Pays de la Loire, 85 % en Centre-Val de Loire). Hormis un léger déficit en Nouvelle-Aquitaine (91 %), toutes les régions sont dans la moyenne. C’est en Paca qu’a été enregistrée la meilleure pousse, avec 132 % de la moyenne.