Robotique : la start-up française Naïo partiellement reprise
Le tribunal de commerce de Toulouse a validé le 27 octobre l’unique offre de reprise de la start-up haut-garonnaise Naïo Technologies, placée en redressement judiciaire en juin. L’offre est portée par Antoine Monville, ancien directeur diversification chez EFI Automotive Service et ancien d.g. de la start-up UP-Trainer, ainsi que par Matthias Carrière, directeur commercial chez Naïo Technologies. La nouvelle entreprise, appelée Naïo et présidée par Antoine Monville, a su convaincre le fonds d’investissement Mirova Environnement Accélération Capital (MEAC) – qui avait déjà financé Naïo Technologies à hauteur de 15 M€ –, qui s’engage à injecter 3,5 M€. BPI France et la Région Occitanie participeront également au financement de l’activité, à hauteur de 500 000 € et 400 000 €. Et 2M € de garanties supplémentaires sont également annoncés. La cession de Naïo Technologies à Naïo, pour un montant de 170 000 €, comprend la reprise de 20 salariés sur 49. L’entreprise, adossée à des partenariats industriels, notamment avec la société Kioti, concentrera son activité sur les robots les plus rentables (Oz et Ted) et maintiendra le lien avec les clients propriétaires des 300 robots déjà commercialisés dans le monde. À noter également, la nomination à la présidence du conseil de surveillance de Naïo de Jean-Marc Nozeran, ancien de Continental Automotive et nommé en 2023 président du Conseil d’administration d’Agronutris. (Bérengère Bosi)