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Dossier Semis
Semoir électrique : un "pari réussi" pour ce producteur

Pierre Assemat a investi l’an dernier sur un tout nouveau semoir électrique. Un coût plus élevé, mais un confort augmenté…c’est sans regret pour l’agriculteur tarnais.

Pour semer ses parcelles, Pierre Assemat a investi en 2024 sur un tout nouvel équipement. L’éleveur tarnais a fait le choix de s’offrir le semoir Monosem Valotera électrique. “La marque a récemment repensé ses engins. Ils ont tout revu. C’est notre constructeur historique sur l’exploitation. Lors du renouvellement du précédent semoir, nous avons opté pour l’électrique”, confie le producteur tarnais. Malgré un “surcoût à l’achat” qui n’était tout de même “pas négligeable”, le gain en confort de travail est indéniable.

"Une bonne autonomie"

Basculer sur l’agriculture de précision et l’électrique est un choix assumé par Pierre sur son exploitation. Désormais pour ses semis, il peut “changer de dosage très facilement directement en cabine, mais aussi éclaircir ou épaissir les populations de maïs par exemple.” Son semoir est composé de 7 rangs avec un inter-rang de 60cm chacun. “C’est très précis, souligne l’agriculteur. Malgré tout, nous n’avons pas encore trop de recul. Cette année nous permettra de valider cette qualité de semis.” Sur l’année, il sème des betteraves semences, du sorgho, du colza, et donc du maïs. Par rapport à ses anciens semoirs mécaniques, Pierre pense également revoir la durée de vie de son nouvel outil : “Généralement, on renouvelle nos semoir s tous les cinq ans. Désormais, avec celui-ci, on le fera peut-être un peu plus régulièrement, pour éviter tout désagrément lié à l’électricité. Les semoirs mécaniques ont peut-être une durée de vie supérieure ? On verra bien”, commente l’éleveur tarnais. Le Valotera et son châssis sont plus lourds que ceux de son précédent outil. Malgré tout, Pierre n’a pour le moment aucun souci de performance : “Quand on le sort, on part pour plu - sieurs hectares. Il a une bonne autonomie.” L’entretien est lui aussi facilité : “C’est beaucoup plus simple. Le bac se lève grâce à deux petits verrins, et on a le disque à hauteur.” “C’était indéniablement une prise de risques.” 

“Ça se prend en main très vite même s’il faut une petite phase d’apprentissage. Mais aujourd’hui on sait où on va, et on peut dire que c’est un pari réussi.”

Pierre Assemat est lucide par rapport à son investissement. Mais très bien accompagné par son concessionnaire Séguier Foulquier et la marque Monosem, tout fonctionne parfaitement pour lui actuellement : “On a régulièrement des visites, pour faire des mises à jour pour faire évoluer quelques points. Le suivi est assez fort et très sécurisant. Surtout pour une première année avec l’électrique.” Mais aujourd’hui, le passage à l’électrique pour le semoir et à l’automatisation plus généralement est un réel gain pour son confort de travail. “Ça se prend en main très vite même s’il faut une petite phase d’apprentissage. Mais aujourd’hui on sait où on va, et on peut dire que c’est un pari réussi”, conclut-il. 

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