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Sondage Vivea Certiphyto : un outil de gestion pour l’exploitation

95% des agriculteurs sont satisfaits de la formation Certiphyto, selon un récent sondage mené par BVA pour Vivea *. Quels sont les sujets qui préoccupent le plus les agriculteurs en matière de protection phytosanitaire ? Qu’attendent-ils de cette formation ? Réponses avec Christiane Lambert, présidente de Vivea.

Christiane Lambert, présidente de Vivéa, lors de l'assemblée générale de la FDSEA du Tarn en 2011 à Albi.
Christiane Lambert, présidente de Vivéa, lors de l'assemblée générale de la FDSEA du Tarn en 2011 à Albi.
© A. RENAULT - Le Paysan Tarnais

95 % des stagiaires Certiphyto se disent satisfaits. Quels sont leurs centres d’intérêt ?

Christiane Lambert : "95 % c’est un chiffre très positif qui montre la qualité des formations Certiphyto. Le premier motif d’intérêt concerne la santé et la bonne utilisation des produits phytosanitaires. D’autre part, elle accompagne les agriculteurs pour raisonner d’avantage leur façon d’utiliser les produits. Ils améliorent aussi leurs pratiques pour mieux prendre en compte l’environnement. Ils se montrent très intéressés par les traitements alternatifs. Les groupes de stagiaires permettent une richesse d’échanges comme, par exemple, la découverte de pratique bio et de lutte intégrée par un agriculteur conventionnel."

Est-ce que les agriculteurs mettent en application ce qu’ils apprennent en stage ?

C.L. : "Dans le sondage, ils disent qu’ils utilisent mieux les équipements de protection comme les gants et le masque. Ils ont aussi beaucoup changé leurs pratiques. La gestion du pulvé a évolué, notamment pour les phases de remplissage et de nettoyage. D’autre part, 60 % des personnes interrogées affirment avoir diminué les doses de phyto sur les exploitations."

La formation est obligatoire, est-elle vécue comme une contrainte par les agriculteurs ?

C.L. : "La formation Certiphyto c’est « le pied à l’étrier » pour beaucoup d’agriculteurs. Même si, au début, elle était perçue comme une contrainte, elle est aujourd’hui un outil de gestion de l’exploitation. La formation se déroule sur deux jours avec un programme de sensibilisation répondant aux exigences européennes à savoir : apprécier les risques lors de l’acquisition et l’utilisation des produits phytosanitaires. Des modules d’optimisation d’utilisation ainsi que des stages d’approfondissement, des mises en situation sur le terrain ont été ajoutés et sont très appréciés."

Tous les agriculteurs doivent avoir leur Certiphyto d’ici novembre 2014, comment les convaincre d’y participer ?

C.L. :" Les coopératives et les chambres d’agriculture sont les principaux relais du Certiphyto. Un effort doit être fait pour sensibiliser les agriculteurs qui ne l’ont pas encore, surtout dans les régions de grandes cultures comme l’Ile-de-France, l’Alsace et la Bourgogne. Ceux qui ne seront pas formés en novembre 2014 ne pourront plus acheter de produits phytosanitaires. Vivea a réservé des fonds pour satisfaire les demandes toute l’année, il n’y aura pas de blocage financier."

* Ce sondage a été réalisé par téléphone 6 mois après la formation Certiphyto sur 840 agriculteurs.

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