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Un jeune troupeau ovin lait qui tourne bien avec un niveau de charges peu élevé

Gilbert et Doria Laur sont éleveurs ovins lait et bovins viande à Lacaune. En une quinzaine d'années, ils ont réussi à assoir le troupeau de brebis laitières, grâce à un fort développement de la production de lait à moindre coût.

A gauche, Laurent Turlais, technicien du contrôle laitier de la Maison de l'élevage du Tarn, avec Gilbert et Doria Laur, éleveurs passionnés
A gauche, Laurent Turlais, technicien du contrôle laitier de la Maison de l'élevage du Tarn, avec Gilbert et Doria Laur, éleveurs passionnés
© Le Paysan Tarnais

 

A son installation en 1996, Gilbert Laur a choisi de relancer la production de lait de brebis sur l'exploitation familiale. Nouveau bâtiment, nouvelle salle de traite, augmentation du cheptel, adhésion au contrôle laitier, conduite du troupeau... tout a été revu. A commencer par une gestion différente de l'assolement. «Nous avons beaucoup travaillé sur notre production d'herbe. Nous avons introduit des prairies temporaires de courte durée mais très productives afin de sécuriser nos stocks. Nous avons également implanté des mélanges de luzerne / dactyle pour améliorer nos apports en protéines. Les 2/3 de nos premières coupes sont enrubannées. Cela nous permet d'avoir de la souplesse pour gérer les deuxièmes coupes, que l'on fait en sec. On s'attache à récolter au bon stade de maturité. L'objectif, c'est d'avoir des fourrages de la meilleure qualité possible pour avoir la meilleure production de lait derrière !»

 

Rapidement effectivement, les résultats ont suivi. En une quinzaine d'années, la production est passée de 130 litres à près de 320 litres / brebis traite. «Et grâce à une bonne valorisation du parcellaire et une herbe de qualité, les coûts alimentaires sont bien maîtrisés !» souligne Laurent Turlais, le technicien du contrôle laitier de la Maison de l'élevage du Tarn qui suit le troupeau. «Les brebis sont des ruminants. Avec une ration de base de qualité, la production suit forcément ! Sur cette exploitation, les apports nutritionnels du fourrage récolté permettent de réduire les quantités de concentrés / brebis présente. L'absence d'achat de fourrages extérieurs et les céréales autoconsommées permettent d'avoir des coûts alimentaires inférieurs à la moyenne départementale. Si on rajoute à cela une bonne production de lait, on obtient une marge sur coût alimentaire 2014 de 217 EUR / brebis présente, soit 25 EUR de plus que la moyenne des éleveurs que nous suivons en CLO.»

 

Simple mais efficace

Pour l'instant, pas de changement en perspective. «L'organisation est bien calée entre les deux troupeaux. Les vêlages se font en septembre, les agnelages eux démarrent au 10 novembre. Nous débutons la traite au 15 décembre et nous arrêtons à la mi-juillet. Pour l'instant, cela nous convient très bien comme ça ! Côté investissements, nous avons opté pour un bâtiment simple mais fonctionnel, et surtout adapté à la taille de notre troupeau. Nous n'avons pas de tapis, mais de grands couloirs d'alimentation qui nous permettent une surveillance confortable et un accès facile aux différents lots de brebis. Il y a 48 places en salle de traite et une machine à traire de 12 postes. On peut gérer la traite, même seul. Il faut compter environ une heure. La distribution du concentré et la contention se fait par un système pneumatique, mais nous n'avons pas de décrochage automatique, pas de DAC... Du coup, nous avons très peu de charges d'entretien et de maintenance !»




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