Vin : 34 400 ha à arracher pour un budget de 200 M€ à négocier « d’ici la fin du mois »
Reçue le 6 novembre par Annie Genevard, la filière vitivinicole a eu l’engagement de négociations avec le commissaire européen « d’ici la fin du mois » sur sa demande d’un plan d’arrachage de 200 M€, indique-elle dans un communiqué. 34 428 ha sont concernés, dont 80 % d’arrachages partiels, selon une enquête FranceAgriMer : près de 12 000 ha en Languedoc-Roussillon, 8 400 ha en Aquitaine, 5 700 ha en vallée du Rhône et Provence. Les négociations portent sur un financement national et européen via la réserve agricole. Fin 2024, la France avait obtenu le feu vert de l’UE pour un régime d’aides nationales à l’arrachage de 120 M€, une enveloppe largement consommée sur 27 500 ha. Par ailleurs, la ministre a annoncé la prorogation du guichet sécheresse jusqu’au 31 décembre 2026, avec une enveloppe dédiée de plus de 10 M€ pour accompagner l’adaptation des exploitations. Elle s’est engagée à réactiver le dispositif de consolidation bancaire au 1er janvier 2026, en révisant des critères « pour le rendre réellement accessible aux exploitations et coopératives les plus fragilisées », selon le communiqué. Enfin, la prise en charge des cotisations sociales est arbitrée sur le deuxième semestre 2025 à hauteur de 5 M€. Une demande de budget supplémentaire sera instruite dans le cadre de l’examen du PLFSS 2026 (projet de loi de financement de la sécurité sociale), précise le communiqué.