Aller au contenu principal

Filière
Alexandre Boulous : «Le blé dur a permis le développement de mon exploitation !»

Le Paysan Tarnais consacre cette semaine son dossier à la filière blé dur. Retour sur le témoignage d'Alexandre Boulous, producteur de grandes cultures à Castelnau-de-Montmiral. Depuis de nombreuses années sur l'exploitation, on produit du blé dur.

Pour Alexandre Boulous, conserver le blé dur dans son assolement, "c’est un pari sur le moyen terme".
Pour Alexandre Boulous, conserver le blé dur dans son assolement, "c’est un pari sur le moyen terme".
© Le Paysan Tarnais

Chez les Boulous, à Castelnau-de-Montmiral, on fait du blé dur depuis des années. Et ce n’est pas Alexandre, qui est aujourd’hui exploitant des 150 ha de grandes cultures, qui va changer d’orientation. «Déjà, c’est une culture qui me plaît. Et puis, elle a une place stratégique sur l’exploitation. De par sa forte valeur ajoutée, le blé dur nous a permis de nous développer régulièrement et d’avoir des bonnes références historiques pour les DPU notamment. Pour moi, conserver cette culture malgré le manque de perspectives, c’est un pari sur le moyen terme.»

 

Chaque année, l’assolement d’Alexandre Boulous compte 50 ha de blé dur, soit en moyenne, environ 300 tonnes à commercialiser. «En général, j’en vends une partie avant la récolte. Cela permet d’avoir un apport de trésorerie en début de récolte. Par contre, comme on ne connaît pas encore la qualité définitive du produit, il ne faut pas trop jouer. Si on s’engage trop et que la qualité n’est pas au rendez-vous, les conséquences financières peuvent être lourdes. On peut avoir des pénalités sur le prix payé ou encore devoir fournir la marchandise promise.»

 

Il faut quand-même arriver à évaluer un minimum le produit à venir pour pouvoir négocier les prix. Pour cela, Alexandre Boulous se base sur le potentiel physique. «Mais ce n’est pas toujours très précis. Cette année, par exemple, on a eu pas mal de verse. On a eu peur que la fusariose se mette dans l’épi et qu’on ait des impacts importants sur la qualité (mycotoxine ou don). On n’en a donc pas vendu avant récolte. Et finalement, on aurait pu : on en a fait partir à la fin de la récolte vu que le potentiel était bon ! Ce n’est jamais simple à gérer ces transactions, mais il faut savoir prendre le bon. Quand c’est vendu, c’est vendu. L’important, c’est de ne pas vendre à perte.»



Envie d'en savoir plus ? Lisez le Paysan Tarnais !
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le Paysan Tarnais

Les plus lus

Rendez-vous les 6 et 7 avril à Réalmont !

La célèbre foire d'avril ouvrira ses portes le 6 avril pour 2 jours de convivialité autour de l’agriculture. 

À l'agglo Gaillac-Graulhet, "on marche aussi sur la tête"

TFNB, accès à l’eau, aménagement des routes, les agriculteurs tarnais ne sont pas satisfaits de la politique agricole sur le…

Matthias Bascoul : agriculteur dans l'âme !

Depuis sa plus tendre enfance, Matthias se projette dans l’exploitation familiale. Après des études en biologie, il renoue…

Réalmont : les éleveurs tarnais récompensés

Découvrez tous les résultats aux concours départementaux Blonde d'Aquitaine, Limousine et Prim'Holstein

Foire de Réalmont : "C'est l'esprit de groupe qu'il faut considérer !"

La Foire de Réalmont, ça commence ce samedi. Mais pour les Réalités Réalmontaises, cela fait bien plus de 6 mois qu’elle est…

Objectif SOL, pour favoriser la transition des exploitations

Le syndicat de bassin Tarn Aval, la Chambre d'agriculture du Tarn et plusieurs autres acteurs s’allient pour inciter les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site le Paysan Tarnais
Consultez le journal le Paysan Tarnais au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal le Paysan Tarnais